Jun 3, 2010

Deux mulets à Moscou

Moscou.
Il est presque minuit. Elsa et moi, on est finalement arrivé dans le petit appartement que nous avons loué à proximité du centre-ville. Un petit refuge – rénové, propre et coquet – qui contraste avec l'ascenseur lugubre et crasseux qui nous y mène. À se demander s'il est capable de nous supporter, s'il ne rend pas l'âme. Enfin.

Aussitôt arrivés, on a transformé le salon qui nous sert de chambre en quartier général. On y a déballé l'équipement qu'on a traîné sur nos épaules toute la soirée à travers la ville: deux « dry bags » bourrés de vêtements personnels, cinq pagaies, une valise étanche Nanuk (contenant un ordinateur, un appareil photo, une caméra vidéo, des batteries et tous les fils qui viennent avec ça), un baril étanche rempli de stock de canots. Deux mulets à Moscou.

Pour le reste de l'équipement de l'expédition, c'est Sarah qui s'en occupe. Elle l'apportera par avion lorsqu'elle nous rejoindra dans deux semaines à Oulan-Bator.

Donc, Moscou. Il est presque minuit. Elsa et moi partons nous promener quelques minutes sur le bord de la Moscovia, question de respirer autre chose que l'air climatisé qui nous a servi de poumons artificiels au fil des vols et des aéroports. Après notre petite promenade, on saute dans le lit pour un dodo bien mérité.

Demain, on quitte pour Oulan-Bator.
Le Transsibérien nous attend.
Cinq jours de train avant de rejoindre la capitale mongole.

Par Ulysse Bergeron

1 comment:

Anonymous said...

Ça démarra bien comme Blog ; on aime te lire

Suzanne et Jean