Jul 4, 2010

A soccer match on Main Street


He shoots, he scores! The crowd cheered as Germany secured their second goal. The hundred spectators gathered downtown, intently watching the world cup soccer game on a giant outside screen.

Some sat on wood benches placed in the vacant parking lot while others preferred the comfort of their parked cars. All attention was directed towards the giant television screen located across the street, broadcasting the live match. Even the traffic passing by Peace Avenue slowed to catch a glimpse of the displayed score.

Mongolia does not have their own soccer team, they prefer instead sports such as archery, horseback riding and wrestling. However tonight, a crowd of over 100 locals gather in front of the down town State Department Store. There was no admission, or cost to watch the game gathering a mix-matched audience of men and women and children alike.

With the sun well below the horizon, the air was crisp and fresh. The rain started to lightly drizzle, the spectators were however too enthrall in the game to notice or care. A couple young boys had gotten a hold of plastic horns, creating the familiar world cup ambience.

Just before midnight the game came to an end. A last burst of cheers and horns was heard for Germany’s victory. People slowly cleared the lot and started heading home.

As the sun rises tomorrow morning the outside theater will transform back into a busy parking lot for the State Department Store, a 6 floored shopping center.

Sarah

Jul 2, 2010

Échec et mat sur la place Sukhbaatar


OULAN-BATOR – La place Sukhbaatar, ancien symbole communiste, s'est refait un lifting à l'occidentale: grands hôtels, mégapub de Coca-Cola, boutiques de luxe. C'est là, dans un petit parc à l'abri des touristes, que se réfugie quotidiennement une quinzaine de joueurs d'échecs.

En tentant de retrouver mon chemin dans la ville, j'ai découvert ce petit parc, situé à l'extrémité nord de la place. Un tout petit parc. Tellement petit qu'on a tendance à l'oublier. Un coin de verdure emprisonné dans une mer de béton, juste assez loin des touristes et caché du reste de la ville par les arbres qui l'entourent. Un endroit où le temps s'arrête et où le bruit s'estompe.

Une quinzaine de joueurs d'échecs s'y réfugient chaque après-midi. Tous les jours, on y retrouve les mêmes binettes. Cigarettes au bec, bouteille d'alcool entre les jambes, les habitués de la place s'affrontent à coups de cavaliers et de tours. L'enjeu: 1000 töröges, soit moins d'un dollar canadien.

J'ai adopté l'endroit, car dans cette ville bruyante – dont le centre-ville pue l'essence – il fait bon s'évader dans une autre dimension. Coup de coeur. Y aller, c'est comme perdre du temps à Marseille, à regarder des bonhommes qui jouent à la pétanque en s'obstinant. Ou d'aller s'asseoir dans un café montréalais pour regarder de vieux Italiens jouer aux cartes.

L'aiguille de la montre ralentit.
C'est instantané.
Pas le choix.

Pour ma part, je n'ai rien du joueur d'échecs. Je ne connais que les règlements. Mais après m'être pratiqué un gros deux heures sur mon ordinateur, je suis allé en affronter quelques-uns une première fois. Quelques jours plus tard, j'y suis retourné. Cette fois, on m'y a accueilli avec le sourire... un sourire moqueur, certes, mais un sourire. J'ai encore perdu l'ensemble de mes parties. QU'à cela ne tienne: depuis, j'y passe quelques fois par semaine. Question d'oublier le bourdonnement de la ville et de mettre de côté la logistique de l'expédition.

Jun 27, 2010

Back to the land of Chinggis Khaan


The heat struck me as I stepped out of the Chinggis Khaan airport.

A year ago I flew into Mongolia with a friend and my brother Eric, spending the majority of our two months crossing the Gobi desert with kites and three wheeled buggies. As we made our way across the barren landscape, several locals we met pointed out on our map Lake Khovsgol, telling us it was a must see. The lake was so pristine, apparently, you could see the bottom even in it's deepest sections. As we rationed our water consumption in the 35C degree heat, we dreamt of lakes and rivers, more specifically Lake Khovsgol.

So this time Eric and I return, with Ulysse and Elsa, to Mongolia for a second time, shifting our interest from the desert to waterways of Northern Mongolia and Siberia.

Once I dropped my bags off at our apartment, Ulysse and I went for a walk around Ulaanbaatar. The capital city, home to a million people, is nestled between four sacred mountains. The downtown, littered with white Soviet style buildings contrasts with the ger (Mongolian yurt) suburbia's that stretch out as far as the eye can see.

We arrived at the main street, were I stood for a moment wondering how we would ever cross. Two lanes of traffic zoomed back and forth. The cars here do not slow down for pedestrians, on the contrary they speed up! Earlier I was reassured that the speeding drivers weren't actually trying to hit you, it's there way to warn you to look out. I didn't quite believe or understand that logic. All I knew was this was by far the most dangerous part of the entire journey. But a refreshing beer awaited us on the other side of the road, so I took a deep breath and dashed across.

We sat on the patio watching the world cup soccer match. It was nice to be back in Mongolia.

By Sarah McNair-Landry

Jun 26, 2010

Canicule à Oulan-Bator


C'est la canicule à Oulan-cBator. Depuis une semaine, le thermomètre indique 35 degrés Celsius. Une chaleur collante décuplée par le smog dans lequel baigne la capitale. Les nuits sont courtes et inconfortables.

Alors que la capitale mongole est une vraie fournaise, Sarah a mis les pieds en Mongolie. Contraste avec les -40 degrés Celsius du pôle Nord qu'elle atteignait il y a quelques semaines. Avec elle, le reste de l'équipement: appareil satellite, un deuxième ordinateur, quelques caméras, la tente et son équipement personnel.

Elsa – qui était à Oulan-Bator depuis deux semaines – est partie chevaucher pendant quelques jours les grands espaces mongols. Pour sa part, après avoir terminé sa sixième traversée du Groenland, Eric est présentement à Londres en attente de son visa russe. Il nous rejoint dans quelques jours.

Et moi? Eh bien je suis toujours dans la métropole mongole, continuant à me débattre comme un diable dans l'eau bénite avec l'entreprise australienne qui a assuré le transport de nos deux canots Esquif. Quelques détails logistiques – qui n'en finissent plus de finir – et nous pourrons enfin mettre la main sur nos précieuses embarcations.

Par Ulysse Bergeron

Jun 24, 2010

Extension d'un visa mongol: mission impossible?

Comme les grands agents secrets qui, héroïquement, entrent dans un building de 90 étages par la voie d'aération du toit, depuis un hélicoptère, en chute libre et les yeux bandés... Ulysse et moi avons pénétré dans les bureaux des services d'immigration mongole. Mission: obtenir une extension de visa pour deux mois consécutifs, ce qui est légalement impossible.


Nous étions armés jusqu'aux dents: passeports, copies de passeports et des visas mongols (après avoir été étampés aux douanes lors de notre entrée au pays), photos, lettres de justification indiquant les raisons d'extension de visas, lettres d'une entreprise locale mentionnant les liens qui nous relient à elle, sans oublier la valise en cuir noir contenant des milliers de tögrög, soit la devise monétaire de la Mongolie.


Pour réussir notre mission, il nous a fallu parler à une femme, puis à sa superviseure, puis à un homme, et à un autre homme, puis aussi à son superviseur. Tout ça entre les allers-retours à la banque et au guichet pour retirer de l'argent.


Au total: deux heures de négociations, deux formulaires à remplir, des frais de 126 000 tögrögs chacun, une heure d'attente et hop! Nous avons en main notre passeport, avec un nouveau visa non pas de 60 jours, comme on le désirait au départ, mais plutôt de 30 jours, suivi d'un « Exit Visa » d'une durée de 10 jours.


Quarante jours au total, c'est le mieux que nous pouvions obtenir.


Mission accomplie? Vu les circonstances, on peut dire que oui!

Par Elsa Fortin-Pomerleau