Jour trois.
Je me réveille.
Je me réveille.
Il est 4:30 am.
Notre cabine commence à chlinguer: parfum de p'tits pieds, de dodo et de gouda qu'on devrait manger au PC. Dans le corridor du wagon, c'est le calme plat. Tout le monde dort. Quelques ronflements traversent les portes des cabines, fermées pour la plupart. Une ville apparaît à la fenêtre. Des usines soviétiques abandonnées se mélangent à de vieilles cabanes de bois à la solidité douteuse. Plus loin, quelques cheminées crachent une fumée grisâtre. Des chemins boueux et rues asphaltées se faufilent entre les bâtiments. Rapide coup d'oeil sur la mappe: nous sommes à Perm. Une ville comme on en croise des dizaines depuis le départ... Ville comme les autres? Pas tout-à-fait.