La montagne au pied de laquelle est installé notre campement nous offre un paysage digne d'une carte postale. Le soleil s'évanouit à l'horizon et donne une teinte rosée au cours d'eau qu'on parcourt depuis des jours. Ici et là, des troupeaux de vaches, de moutons et de chèvres parcourent la plaine. Là-bas, des cavaliers galopent près de leurs yourtes.
Avant de quitter Montréal, l'ami Nicolas m'avait dit: «En Mongolie, même quand tu as l'impression d'être seul, il y a quelqu'un.» Et l'ami Nicolas avait raison. Que ce soit l'homme qui apparaît au coin de la rivière lorsqu'on croit être au fin fond des bois. Ou les chants de cavaliers qui résonnent dans les vallées lorsqu'on se croit seul. Ou cette quinzaine de yourtes, à proximité de la rivière que nous venons tout juste de pagayer et que je ne soupçonnais même pas avant d'être en altitude.
Car voilà, à force d'être dans nos embarcations, on oublie que l'immensité des steppes qu'on pagaie est constamment habitée par ces semi-nomades. Comme quoi la rivière peut cacher les plaines de la même façon qu'un arbre cache une forêt.
1 comment:
Looooookiiinnggggg goood!!!!!! LOve the adventure, always the edge, looking just a little beyond. Surprises all the way for nothing is really what it appears. May the Gods continue to strengthen that which drives you foward and find that which is to look for. Vive la jeunesse, vive la liberte!!!
Straight Arrow! Coureur de bois
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